La Cène

La Cène

Het Laatste Avondmaal, Dieric Bouts, ca. 1464 - 1468

Het Laatste Avondmaal, Dieric Bouts, ca. 1464 - 1468, foto Art in Flanders, Dominique Provost

« La Cène » de Dieric Bouts est un chef-d’œuvre absolu. Il est sans conteste le tableau le plus admiré de la collégiale Saint-Pierre. De plus, avec « Le Martyre de saint Érasme », c’est la seule œuvre d’un Maître flamand qui, près de 600 ans plus tard, se trouve toujours à son emplacement d’origine. 

Het Laatste Avondmaal, Dieric Bouts, ca. 1464 - 1468

Het Laatste Avondmaal, Dieric Bouts, ca. 1464 - 1468, foto Art in Flanders, Dominique Provost

Une version totalement nouvelle

Ce tableau peint entre 1464 et 1468 avait été commandé par les Frères du Saint Sacrement. Pour réaliser son triptyque, Dieric Bouts s’est fait assister de deux théologiens de l’université de Louvain (qui venait tout juste d’être fondée) pour proposer une version totalement nouvelle de « La Cène ».

 

Inutile de préciser que ce fut une belle réussite ! Tel un metteur en scène, il transpose Jésus et ses apôtres dans le Louvain du 15e siècle. En regardant attentivement par les volets entrouverts, on aperçoit la Grand-Place pendant la construction l’hôtel de ville de Louvain. On remarquera aussi la main de Jésus qui bénit le pain. Cet élément, qui est le point d’orgue de l’événement, est donc placé au centre du tableau.

 

Des personnages qui se ressentent rien

Comme Bouts nous y a habitués, ses personnages semblent ne rien ressentir. Ils sont physiquement présents, mais impassibles, sans émotions. C’est ce style caractéristique qui a valu à Dieric Bouts le surnom de Peintre du silence.

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