Qu’est-ce qui vous a incité à devenir M-cène ?

« Lorsque j’étudiais la création de bijoux à l’Académie des Beaux-Arts d’Anvers, j’allais un soir par mois avec un groupe d’étudiants à des vernissages dans des galeries ou des musées. C’était très instructif et très joyeux, ne serait-ce qu’en raison des boissons gratuites (rires). Le temps a passé depuis et entre-temps, j’ai fondé une famille et une entreprise. J’ai donc un emploi du temps chargé et ce qui me manque, c’est le sentiment de pouvoir partager une passion avec d’autres gens. Voilà pourquoi je suis devenue M-cène il y a quelques années : pour retrouver ce sentiment. »

« En tant que M-cène, on peut faire son choix dans un programme varié. J’apprécie en particulier les visites d’ateliers. Il y a quelque temps, Sofie Muller nous a accueilli·es avec un petit groupe dans son atelier à Gand. Vous connaissez peut-être les magnifiques têtes en albâtre qu’elle a réalisées pour l’exposition Albâtre en 2022. La maison, l’atelier, le travail, les explications qu’elle nous a données… Tout était pertinent. »

« Un autre avantage d’être M-cène : les avant-premières des nouvelles expositions, avec des explications du commissaire ou de l’artiste. Récemment, un concours de circonstances m’a fait omettre de renouveler mon adhésion. Puis, un dimanche où je me suis rendue en famille à la grande exposition Bouts, il y avait tant de monde que dès mon retour à la maison, j’ai aussitôt envoyé un courriel à M : je reviens ! (rires) »