Un nouveau langage muséal
Nous sommes en permanence exposés aux images. Nous lisons, comprenons et écrivons en langage métaphorique. C’est notamment le cas des émoticônes et des selfies dans notre communication quotidienne. C’est pourquoi M a adapté son langage. Nous avons abandonné les sacrosaints textes muraux et étiquettes classiques. Dans cette exposition, l’accent n’est pas mis sur le titre, l’artiste, le matériau ou les dimensions d’une œuvre. Et il y a une bonne raison à cela: ce qu’on lit influence la manière de regarder et détourne l’attention de l’œuvre elle-même.
Au lieu de cela, il y a désormais des questions, suggestions et étiquettes tactiles qui éveillent l’attention et la curiosité du visiteur. Nous ne disons plus ce qu’il faut voir. Ce qui nous intéresse, c’est ce qu’évoquent les images chez vous. Isabel Lowyck, chef du service Relations publiques: « Sans pour autant aller mettre ses doigts sur une tapisserie, vous pouvez ainsi sentir si le matériau en question est souple ou rigide. »