À propos de Dieric Bouts

Dieric Bouts

Dieric Bouts, Leuvense Vlaamse Meester

M Leuven

Dieric Bouts (± 1410-1475) est un des plus célèbres Maîtres flamands. Originaire des Pays-Bas, le peintre s’installe à Louvain et y épouse en 1448 la fortunée Catharina Van der Brugghen. Il restera à Louvain jusqu’à sa mort. C’est également à Louvain que verront le jour deux des œuvres majeures de Bouts que l'on peut encore voir aujourd'hui dans leur cadre historique« la Cène » et « Le Martyre de saint Érasme »

Dieric Bouts, Leuvense Vlaamse Meester

M Leuven

Realisme

Bouts représente les scènes religieuses dans un environnement réaliste et terrestre de façon à littéralement effacer les frontières qui séparent le ciel de la terre. Ce faisant, il constitue probablement le plus bel exemple d’un créateur qui, tout en se situant dans la tradition artistique du quinzième siècle, cherche à donner un nouveau contenu à la condition humaine. Bouts explora les possibilités du réalisme et de la représentation du monde tel qu’il est, de sorte que le spectateur puisse mieux s’imprégner du message émis par l’oeuvre.

 

Un Maître flamand un peu à part

Bouts est considéré comme un cas un peu à part dans le mouvement des Maîtres flamands étant donné qu’il s’obstinait à éviter toute dimension dramatique dans ses œuvres. Son style caractéristique, tout en retenue, a valu à Dirk Bouts le surnom de Peintre du silence. 

 

Peintre de la ville de Louvain

En 1472, Dirk Bouts reçoit le titre honorifique de peintre de la ville de Louvain. Le moment où cette dernière connaissait une période de gigantesque renouveau urbain. C’est précisément pour cette raison qu’il est un artiste essentiel pour nous permettre d’appréhender l’évolution de l’art de la Renaissance dans une ville humaniste telle que l’était Louvain à l’époque.

 

Son épouse décède en 1473 et l’artiste remarie un an plus tard. Dirk Bouts meurt à son tour en 1475 et est enterré aux côtés de sa première épouse, dans l’église des Minimes à Louvain. Ses deux fils, Dieric et Albrecht, vont perpétuer la tradition artistique de leur père jusqu’au 16e siècle.