Portrait de deux M-bassadeurs: Carine et Mark
Portrait de deux M-bassadeurs
Elle l'est devenue récemment, il l'est depuis des années – il porte même un masque buccal du M ! Mais Carine Van den Panhuyzen (57 ans) et Mark Pessers (65 ans) partagent la même passion : ils sont M-bassadeurs, même si depuis un an et demi, nombre d'activités ont dû avoir lieu en ligne.
Mark : « Je ne sais pas exactement depuis combien de temps je suis M-bassadeur. La première année, j'avais reçu l'adhésion en cadeau de Noël, mais depuis lors je la renouvelle fidèlement chaque année. J'aime ce que propose le M et je veux soutenir le musée. D'ailleurs, le prix de l'adhésion est tellement bas qu'on s'en aperçoit à peine, surtout en combinaison avec le Pass Musées. Je n'ai pas payé beaucoup plus que pour ce masque (rires). »
Carine : « J'ai toujours aimé l'art et quand je suis en voyage, je visite des musées comme le Prado ou le Louvre. Mais je dois avouer – j'ai honte – que je n'étais jamais venue au M. La pandémie m'obligeait à rester chez moi, alors que je suis très sociable. C'est pourquoi j'ai décidé l'année dernière de rejoindre les M‑bassadeurs – le Covid m'a convaincue ! »
Mark : « Il m'arrive de passer au musée à l'improviste ; cette possibilité est un grand avantage. Les visites guidées par un artiste ou commissaire d'exposition m'intéressent beaucoup. Il y a aussi la Journée des Amis annuelle où je fais toujours une apparition, et bien sûr les deux excursions par an. J'ai un souvenir impérissable de la visite à la verrerie Theys & Miseur. On connaît peut-être leur galerie à la De Somerplein à Louvain, mais ils ont aussi un atelier à Sint-Pieters-Rode, que nous avons visité. Voir créer en direct de la verrerie d'art est une expérience merveilleuse. »
Carine : « Moi aussi, j'ai participé à une excursion, la visite de l'exposition Ensor et Spilliaert à Ostende. Je ne connaissais quasiment personne dans le groupe, mais j'ai été très bien accueillie – il n'y a aucun élitisme. »
« Récemment, nous avons découvert l'abbaye du Parc avec les M-bassadeurs. Elle a été superbement rénovée ; les vitraux du XVIIe siècle restaurés valent déjà une visite à eux seuls. Je ne suis pas quelqu'un qui écoute docilement toutes les explications d'un audioguide devant chaque œuvre, je préfère découvrir une exposition à mon rythme – mais ici, nous avons reçu des explications du conservateur. Il a attiré notre attention sur des éléments que nous n'aurions peut-être pas remarqués autrement, comme l'escalier monumental de la façade principale, qui faisait même l'envie du roi de France. »
Franchement : chapeau !
Carine : « J'ai aussi participé à plusieurs activités en ligne, dont l'offre m'a semblé bien conçue. Pour mon travail, je m'occupe beaucoup de gestion de projets et j'ai été impressionnée par l'ampleur de la planification que réclame un musée – franchement : chapeau ! On voit que les collaborateurs du M sont passionnés par ce qu'ils font. Quant aux M-bassadeurs, ils sont tous sur la même longueur d'onde, ils partagent les mêmes intérêts et ne sont pas “rasoirs” du tout ! »
Mark : « J'ai trouvé exceptionnelle la série de conférences sur Vincent Geyskens. Le M a présenté une exposition de cet artiste au cours de ces derniers mois, et trois conférences en ligne nous ont permis d'en découvrir la genèse : comment un musée décide-t-il à quel artiste consacrer une exposition, que fait-il pour y associer le public, comment agence-t-il l'expo… À la fin, nous avons pu suivre une visite en avant-première, au musée cette fois-ci. »
Carine : « Je me souviens surtout de la conférence sur le montage de l'exposition. Il ne s'agit pas d'accrocher simplement quelques tableaux au mur, c'est bien plus que cela. Le M a son propre atelier où sont réalisés les meubles de l'expo, selon les souhaits de l'artiste. Dommage que nous n'ayons pas pu voir ça en direct. »
« J'ai davantage d'affinités avec les maîtres anciens, mais les conférences m'ont fait découvrir des genres artistiques qui ne m'intéressaient pas beaucoup auparavant. Cela m'inspire toutes sortes de questions : d'où vient l'idée à l'artiste de créer une telle œuvre, que se passe-t-il dans sa tête ? Voilà ce qui me plaît au M : on y apprend de nouvelles choses, on n'y voit pas ce qu'on pourrait tout aussi bien aller voir ailleurs. »
Intérêt international
Mark : « Je visite aussi des musées à l'étranger et j'ose affirmer que par moments, le M les surpasse. Je n'aime pas tout ce qu'il propose, mais l'intérêt international que soulèvent certaines expositions est parfaitement justifié – je pense, par exemple, à ‘Borman et fils’. »
Carine : « J'ai bien aimé ‘Rodin, Meunier & Minne’, ne serait-ce que parce que j'ai pu revoir ‘Le Penseur’ – dans ma ville, qui plus est ! Ce qui m'y a surtout plu, c'est le mélange d'art ancien et d'art moderne. Tant de musées sont cloisonnés : soit de l'art ancien, soit de l'art moderne. Mais le visiteur ne peut pas y faire de découvertes. Le M est un musée qui ose regarder au-delà des cloisons. »
Appréciez-vous le M, comme nos deux M-bassadeurs ?
Souhaitez-vous mieux connaître le musée et ses collaborateurs ? Alors devenez M-bassadeur et bénéficiez d'un accès illimité au musée et d'invitations aux activités telles que la Journée des Amis annuelle, des vernissages et des visites guidées. Les familles sont également les bienvenues : pour les enfants, petits-enfants, beaux-enfants ou enfants pris en charge de moins de 18 ans, devenir M‑bassadeur est gratuit. Vous profitez ainsi tous ensemble de la beauté de l'art.